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Les livres, ces grands passeurs

Qu’ils soient fantastiques ou critiques, les romans n’ont pas fini de nous faire rêver. Et si, pour ce numéro sur les frontières, nous dépassions ces dernières à travers la lecture ? Voici une sélection de romans qui, en plus de nous emmener vers d’autres horizons, font réfléchir sur l’importance et le pouvoir des livres.



Gallimard Jeunesse

La Cité des livres qui rêvent, de Walter Moers.

En Zamonie (pays imaginaire inventé par l’auteur), Hildegunst Taillemythes, jeune dragon et apprenti écrivain, est à la recherche de l’auteur d’un manuscrit parfait. Pour le retrouver, il se rend à Bouquinbourg, « la Cité des livres qui rêvent ». Ce voyage va l’amener à de nombreuses rencontres et découvertes littéraires, tant dans la ville que dans ses catacombes…

Plein d’imagination et de références à des classiques de la littérature, ce roman nous montre la beauté (et parfois le danger) des livres.




Au CDI !

Je ne suis pas un roman, de Vasim Nahabi.

Sans réponse après l’envoi de son manuscrit pour une autorisation de publication, une autrice décide d’aller au bureau des censeurs comprendre ce silence. Mais là, on l’oublie dans la salle d’archives, avec d’autres histoires en attente d’être publiées...

Intriguant de par son titre, Je ne suis pas un roman en est pourtant un. Mais alors, pourquoi ce déni ? Sûrement pour éviter la censure qui, dans certains pays, a le dernier mot. Ainsi, autrice, éditeur, archiviste… sont tous condamnés à taire leurs idées en désaccord avec celles du régime. C’est à travers plusieurs personnages que l’auteure nous décrit ce combat pour la liberté des livres. Ces personnages, bien que tous différents, sont tous reliés et touchés, plus ou moins fortement, par la censure. Un livre qui nous fait ouvrir les yeux sur la liberté d’expression et de publication, qui n’est pas encore acquise dans tous les pays.




Au CDI !

Le liseur du 6h27, de Jean-Paul Didierlaurent.

Guylain Vignolles est un trentenaire qui vit seul avec son poisson rouge. Grand lecteur, il travaille pourtant depuis des années dans une usine qui n’a qu’une vocation : détruire les livres invendus. En guise de résistance, Guylain lit à voix haute, dans le train du 6h27 qui l’amène au travail, les quelque pages volantes qu’il a pu sauver de la destruction. Un jour, il découvre dans le train une clé USB oubliée sur un siège. Cette dernière contient des textes qui vont bouleverser la vie monotone de Guylain et le pousser à retrouver leur mystérieuse auteure…

Porté par des personnages hauts en couleur (un vieux gardien amoureux des alexandrins, un amputé qui tente de retrouver ses jambes…), Le liseur du 6h27 sonne comme une anecdote, une histoire où les héros ne changent pas le monde, mais simplement leur vie. Et c’est bien suffisant.



Au CDI !

The Uncommon Reader ou La Reine des lectrices, d'Alan Bennet.

Et si la Reine d’Angleterre s’était découvert une passion pour la lecture ? Comment cela aurait-il impacté son règne et sa vision du monde ? Et surtout, comment cette passion aurait-elle été vue par son entourage et son peuple ? Autant de questions auxquelles répond avec humour Alan Bennet dans ce roman au sujet loufoque.

Ce livre nous fait réfléchir sur le pouvoir de la lecture et sur l’absurdité des convenances sociales (ou plutôt royales), avec une Reine qui semble se dérider à chaque nouveau livre qu’elle lit.

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